Les causes de la cystite

Une cystite est, dans la majorité des cas d'origine bactérienne. Mais d'autres phénomènes peuvent aussi intervenir dans le développement de cette affection. En connaissant ses causes, il est possible d'agir afin d'éviter les récidives.



Une mauvaise hydratation

Une hydratation insuffisante augmente le risque de cystite. En effet, en buvant peu, on urine peu pourtant le flot d'urine permet d'évacuer hors du corps les germes logés dans la vessie. Si vous comprenez l'effet « étang à moustique », vous comprenez facilement la nécessité de boire beaucoup d'eau. En effet, les moustiques ne choisissent pas les cours d'eau ou les rivières pour pondre leurs œufs, mais les étangs, tout simplement parce qu'il n'y a pas de courant pour les emporter. Il en est de même pour les bactéries, s'il n'y a pas de flot urinaire qui les chasse hors de la vessie, elles vont s'y proliférer rapidement.

Une bonne hydratation permet d'éviter une infection(cystite)
Cela explique également pourquoi le risque de cystite est plus élevé pendant les jours chauds durant lesquels on a tendance à uriner moins, car on transpire plus.



Un manque d'hygiène génitale

Une mauvaise hygiène génitale est aussi une des causes de la cystite. Pour les femmes, il est conseillé de toujours s'essuyer d'avant vers l'arrière après la défécation. Ceci, afin d'empêcher la contamination de l'urètre par les germes fécaux. Et afin d'éviter la prolifération des bactéries, il faut se laver régulièrement les régions anales et génitales. Les lésions de grattage au niveau de la zone ano-génitale pourraient aussi favoriser le risque de cystite.



Un excès d'hygiène

Si le manque d'hygiène favorise la survenue d'une cystite, une hygiène trop rigoureuse, présente aussi des effets négatifs.

Hygièene génitale capitale pour éviter la cystite
En effet, un nettoyage trop agressif risque de provoquer un déséquilibre de la flore bactérienne naturelle. Et l'altération de cette flore facilite le développement des bactéries dans le vagin. Sont ainsi déconseillés les douches vaginales, les bains moussants et l'utilisation des savons trop agressifs.



Les rapports sexuels

Les relations sexuelles sont un autre facteur qui peut être à l'origine de la cystite. En effet, un rapport sexuel favorise la remontée des bactéries vers la vessie. Cela provoque également des chocs répétés au niveau de l'orifice par lequel sort l'urine, pouvant déclencher une infection urinaire.

Rapport sexuel pouvant entrainer une cystite
Ainsi, afin de limiter ce risque, il est conseillé d'uriner après chaque rapport afin d'éjecter hors de la vessie toutes les bactéries pouvant être présentes dans l'urètre.



Le port de vêtement inadapté

Le fait de porter des sous-vêtements dans une matière synthétique ou encore des vêtements moulants et trop serrés peuvent par ailleurs favoriser la prolifération des bactéries dans la zone ano-génitale.



La contraception

L'utilisation du diaphragme peut également favoriser les infections urinaires. En effet, ceci gêne l'évacuation de la vessie. Il en est de même pour l'utilisation des spermicides. Cela présente un risque par le fait qu'ils modifient la flore bactérienne.



Le fait de retenir d'uriner

C'est un autre facteur déclenchant les cystites.

Homme se retenant d'uriner
Cela empêche en effet, la vessie de chasser toutes les bactéries qui y sont présentes. Les personnes qui ont également la « mauvaise habitude » de contracter en permanence les muscles du périnée au moment d'uriner présentent un risque élevé. En effet, cet « exercice » empêche la vessie de se vider complètement, pourtant, la stagnation des urines dans la vessie augmente le risque d'infection.



Les autres facteurs

D'autres phénomènes augmentent le risque d'inflammation de la vessie comme des états pathologiques, dont les paralysies, le diabète ou des maladies neurologiques.

médecin prononçant le taux de diabète
Ceux-ci entraînent en effet une stagnation des urines dans la vessie. La cystite peut aussi être d'origine hormonale. Ce qui explique pourquoi les femmes enceintes et celles qui sont en ménopause ont un risque plus élevé.